L'intérêt pédagogique du terrarium
12 mars 2021
Il n’est pas rare d’entendre ceux qui ne connaissent pas encore le terrarium nous demander comment ces plantes font pour respirer.
Le fonctionnement du terrarium dépend de l’équilibre entre photosynthèse et cycle de l’eau.
Il représente un outil intéressant pour observer et comprendre les grands processus qui sont à l’œuvre dans la nature.
Un grand pédagogue
Le terrarium n’est pas qu’un simple objet de décoration, c’est une pièce évolutive et vivante, qu’il est intéressant de considérer comme un témoin à petite échelle du fonctionnement biologique végétal.
C’est en effet un excellent moyen d’illustrer pour les plus jeunes ce que sont la photosynthèse et le cycle de l’eau. Le terrarium devient alors un outil pédagogique idéal, puisqu’il peut être observé au quotidien.
Tout est une question d’équilibre
Pour bien entretenir son terrarium, il est essentiel de comprendre son fonctionnement.
Les plantes ont besoin de la lumière du soleil pour se développer. Elles captent l’énergie lumineuse grâce à leurs feuilles vertes.
Pour transformer cette énergie en glucose, la plante a besoin d’eau, qu’elle puise grâce à ses racines et de gaz carbonique (CO2), qu’elle capte dans l’air.
Une fois transformée, cette énergie sera distribuée dans toute la plante.
C’est lors de ce processus appelé photosynthèse, que les végétaux produisent de l’oxygène (O2).
Comme nous, les plantes respirent 24h/24h ! Et comme nous, elles aspirent de l’oxygène et recrachent du gaz carbonique.
L’équilibre gazeux est parfait : en respirant, la plante va émettre du CO2, qui lui permettra grâce à la photosynthèse de produire de l’énergie pour se développer et c’est lors de la photosynthèse qu’elle recrachera l’O2 dont elle a besoin pour respirer. La lumière a donc un rôle essentiel dans le développement du terrarium et dans son équilibre atmosphérique.
Une autonomie naturelle
En transpirant et en respirant, la plante recrache de l’eau dans l’atmosphère. Et c’est grâce à cette transpiration et respiration que le cycle de l’eau se met en place, garantissant ainsi une quasi-autonomie à la composition.
Ce processus est particulièrement visible dans un terrarium, puisqu’il s’agit d’un espace clos, dont l’humidité ne peut s’échapper.
L’eau présente dans l’air va venir former un voile de condensation sur les parois de verre, puis ruisseler jusqu’à la terre, pour être captée par les racines.
Ce processus de transpiration est essentiel, puisqu’il permet à la plante de réguler sa température (comme chez l’Homme).
On peut le dire : la nature est bien faite ! Et c’est précisément ce fonctionnement harmonieux que le terrarium, véritable petit jardin préservé, permet d’observer quotidiennement.